Simon Le Doaré a réuni autour de lui des musiciens aguerris aux identités fortes pour jouer sa musique. C’est leurs singularités et leur complémentarité qui les réunit dans Momentous Saat aujourd’hui. Une communauté de son plutôt qu'un collectif.
Vidéo de présentation de la compagnie Hiatus. Hiatus est une compagnie pluridisciplinaire (danse, musique, théâtre) créée à Brest en 2008. Toutes les pratiques ont la même importance, danseurs, musiciens, comédiens, plasticiens sont tous des «acteurs», au sens de l’action. Mue par une démarche contemporaine empreinte d'exigence, la compagnie cherche à rendre un travail accessible au plus grand nombre.
Alice, de l’autre côté est un rendez-vous théâtral qui est d’abord celui de toute l’équipe artistique avec ce village particulier qu’est un EHPAD. Pour nous ce fut celui de Lanmeur (Finistère). Nous avons choisi l’immersion comme mode opératoire : il s’agissait de générer de la fiction, pour nous, mais aussi et surtout pour les résident.e.s et professionnels de l’EHPAD. C’est un personnage directement sorti du texte de Lewis Carroll qui fut "l’invité" de cette institution. En mascotte déroutante il a su contredire beaucoup de poncifs sur cet endroit qui semble déjà nous attendre…
La grand-mère bretonne qui a du caractère ! Dans ses valises à fleurs, Mamm Gozh conserve ses trésors, ses jouets d’enfance. Si vous lui demandez gentiment, elle se fera un plaisir de s’asseoir avec vous et de vous raconter une histoire. Bien sûr Mamm Gozh ne parle que breton ! Mais heureusement, sa petite fille est là, pour nous faire partager ces récits.
Assurément foutraque et coloré, le nouveau "dispositif artistique" de la Compagnie Dérézo se présente comme "un théâtre déguisé en fête foraine". Dans ce théâtre de peu, nous contemplons, nous parlons à côté, nous sommes pauvres, nous sommes anormaux et nous sommes vivants ! Les sept interprètes arrivent en convois avec de drôles d’engins rigolos, tirés par des vélos. Au coeur de cette Plus Petite Fête Foraine du Monde, libre à vous de déambuler, de vous arrêter, repartir, errer...
Qu’est-ce qui meurt, quand l’autre nous abandonne ? Qu’est-ce que l’absence de son corps nous rappelle ? Gémeaux questionne l’attachement physique irrationnel, la soumission au corps et à sa mémoire, la quête de l’autre comme élément terriblement essentiel à notre survie. A la frontière entre la danse et le cirque, ce duo met en scène deux êtres incomplets qui cherchent, par tous les moyens, à retrouver le contact avec leur double perdu.
Le 20 juin 2014, Breanna Mitchell, une ado américaine en voyage scolaire en Europe, poste sur les réseaux sociaux un selfie où elle pose tout sourire devant le camp d'Auschwitz. Sa publication va rapidement déclencher un flot de commentaires violents et insultants. S’inspirant librement de cette histoire, Antonin Lebrun et l’auteur Sylvain Levey, signent un spectacle immersif dans le monde des adolescents. Sur scène, une comédienne pour incarner Michelle et vingt-trois marionnettes réalistes ou stylisées, sous forme d’avatar, d’icône ou d’emoji pour incarner élèves, professeurs, parents…
Un espace carré. Nous sommes assis autour, au même niveau que les acteurs, très proches. Peut-être un ring, une place publique, ou une chambre... Un carré c’est symétrique, et celui-ci, ni cours ni jardin, ni face ni lointain. Ils sont trois dans ce carré, mais aussi parfois autour : il n’a pas vraiment de limites, à part celles qu’on lui imagine. Ces trois là nous parlent assez simplement, directement. L’un avec des sons, l’autre par des gestes, et le dernier raconte une histoire : le récit kafkaïen et absurde d’un type qui doute tellement de la nourriture qu’il fini par ne plus manger que de l’air... Si ce qu’ils racontent prête parfois à sourire, pour eux c’est important. Pourtant, s’il y a quelque chose à comprendre, c’est probablement plus un rapport sensible qu’autre chose.
A l'occasion de la journée mondiale contre les violences faites aux femmes, sortie officielle du court métrage Silence. D'après un texte de Jessica Roumeur, tiré de sa pièce Concerto pour salope en viol mineur. Pièce inscrite dans le cadre de la campagne artistique Silence on viole, organisée par Jessica Roumeur & Marion Plumet.
Un endroit ravagé. Une jeune femme se lève de la poussière, s’adresse à quelqu’un. Avatar ou Esprit, ni miroir, ni marionnette, cet Autre digital met en marche, par le fantasme, une lente prise de conscience. Il vient lui révéler, par sa simple présence, que tout est mis à nu, que la tempête approche et que donc elle a déjà eu lieu : celui à qui elle parle, oracle laiteux et mobile, n’est personne d’autre qu’elle-même. Ni consciente ni inconsciente, survivante post-apocalyptique, elle est traversée par des visions, par des souvenirs, moments de vie sensibles et concrets. L’oeil ouvert comme une blessure, elle chute, elle cherche.
Au départ je devais simplement venir peindre des portraits animés qui serviraient éventuellement à la scénographie du spectacle final. Mais ayant suivis l'équipe pendant presque 6 mois et ayant un peu participé à l'écriture des textes, j'ai voulu, à partir des portraits, réaliser un petit souvenir.
Ce mini documentaire reflète fidèlement la difficulté du projet étalé sur ses 6 mois, ses tentions, ses doutes, pour au final se terminer sur une représentation impeccable et le plaisir euphorique d'avoir su relever le défi.
Hiatus est une compagnie pluridisciplinaire (danse, musique, théâtre, arts plastiques) créée à Brest en 2008. Toutes les pratiques ont la même importance, danseurs, musiciens, comédiens, plasticiens sont tous des «acteurs», au sens de l’action.
Dans le contexte économique et politique actuel, nous pensons que l’art doit plus que jamais être vecteur d’une parole, porteur de sens en cohérence avec le monde dans lequel nous vivons.
Il s’agit de questionner cet environnement, pour ouvrir de nouvelles possibilités. Au delà des questionnements intimes, existentiels et intangibles inhérents à nos conditions d’humains, il s’agit aussi d’aller chercher le social, le politique, l’économique, le médiatique, champs qui ne peuvent être perçu comme séparés de l’intime.
L’individuel intime influe sur le collectif social et réciproquement.
Pendant 5 jours, un collectif de 18 artistes s’est emparé du Studio de la Maison du Théâtre afin d'élaborer une forme artistique qui devait, à terme, déboucher sur deux représentations publiques.
En me greffant sur le projet, j'ai pensé qu'il serait adéquat de m'imposer la même contrainte de temps. Cette galerie de portrait faisant office de making-off a donc été projetée juste avant les deux représentations, dans la billetterie/salle d'attente de la Maison du Théâtre. Les dernières images ayant été tournées le jour même.